Il m’est arrivé de rencontrer des gens pour qui le VO2 max représentait l’essentiel de la préparation physique !
Certes un boxeur doit avoir un VO2max élevé mais ce n’est certainement pas le paramètre décisif : le VO2 max est la mesure (exprimée en mml/kg/mn) de la capacité d’utilisation de l’oxygène, il détermine en quelque sorte la cylindrée de l’athlète ; or celui-ci peut être limité dans son efficacité par un seuil physiologique appelé seuil anaérobie ou seuil lactique.
Prenons l’exemple de deux athlètes ayant un VO2 max de 70 : l’un a un seuil lactique correspondant à 75 % de son VO2 max, le second à 90 % : la capacité de performance de ce dernier sera plus élevée car la production d’acide lactique dans l’effort sera chez lui retardée.
Le seuil lactique représente le pourcentage réel de la puissance qui peut être utilisée de manière continue. Il est difficile pour un athlète déjà bien entraîné d’améliorer son VO2 max car il existe une limite génétique qui lui est propre ; par contre, il est possible de relever de manière significative le seuil lactique en suivant un entraînement approprié. Il est donc beaucoup plus cohérent de s’intéresser au seuil lactique.
Extrait du livre “La préparation physique pour les sports de combat”
[…] le seuil anaérobie est la base d’un travail cardio et d’une endurance spécifique. Vous allez construire les […]